Réunis
en 1978 pour une session au Riverside studios, ces quatre musiciens légendaires produisent ici une musique collective qui préfigure celle du trio Evan Parker Barry Guy Paul
Lytton, trio fondé en 1983 et auquel j'ai toujours voulu joindre le
tromboniste Paul Rutherford. John Stevens et ces trois invités partagent une histoire commune et on en retrouve des
traces dans cet album : trois improvisations du duo Rutherford / Guy et deux du
tandem Stevens / Parker. Celui-ci fut une des nombreuses incarnations du Spontaneous Music Ensemble, groupe séminal
fondé par Stevens, Rutherford et Trevor Watts en 1965 et devenu le
point de rencontre initial de Parker, Derek Bailey, Barry Guy, Kenny Wheeler
avec ces musiciens, mais aussi des contrebassistes David Holland, Barre
Phillips et Johny Dyani et des chanteuses Maggie Nicols et Julie Tippetts,
etc... L'enregistrement de One Four intervient pour John
Stevens sur la lancée des concerts free-jazz qu'il animait au pub de
Stockwell, The Plough, plutôt que comme une
variante du S.M.E. De cette session, il ne subsiste que cinq improvisations
enregistrées durant le sound-check, la session proprement dite
s'étant éternisée au pub du coin à écluser guiness et ales. Le label View en publia un
album en 1980 sous le titre 4x4x4 qui fut réédité en 1994 par Konnex
en compagnie d'un rare trio du S.M.E. avec le violoniste Nigel Coombes et le
guitariste Roger Smith. Après un démarrage agressif de la contrebasse de Barry Guy caractéristique par ses sauts de registres abrupts et la violence des coups d'archet et suivi par les cymbales aériennes de John Stevens, c'est le sax soprano d'Evan
Parker qui rentre en scène avec des interjections vitriolées et bruitistes qui n'appartiennent qu'à lui. Il tord complètement
le cou à l'idée qu'on se fait
d'une ligne mélodique. Paul Rutherford alterne un jeu mélodique webernien et des tirebouchonnages dans l'aigu.
1,4,4 se termine après quatre minutes d'échanges
animés, propulsés par le
jeu de cymbales fascinant du batteur et ses roulements de caisse claire qui
cognent (un peu raidement). 2,4,4, et 4,4,4 sont les véhicules de la complicité
des deux souffleurs, avec Parker au saxophone ténor,
entraînés par la ride
virevoltante de Stevens. Le tromboniste et le saxophoniste improvisent et reprennent des idées et des motifs l'un de l'autre en complétant, anticipant ou retenant un instant chacune de
leurs inventions comme si leurs extrapolations tortueuses du contenu mélodique faisaient un tout. En écoutant ces quatre-là,
on se dit que la stéréo est une belle
invention, elle permet de saisir dans le détail et
au fil des secondes l'interaction permanente entre chacun des protagonistes.
Amplifiée, la contrebasse se métamorphose
en sculpture sonore sous les coups d'archets frénétiquement
très précis, voire millimétrés, de l'hyperactif
Barry Guy. Son jeu sollicite une pédale de
volume et effets électroniques et évolue
sur un plan d'égalité avec la batterie,
marquant chacun les accents en alternance avec une symétrie architecturée. Ou bien, il pousse le groupe dans une autre pulsation en faisant gronder sa basse. À cette époque,
Guy et Rutherford sont associés depuis une dizaine
d'années dans le trio Iskra 1903 et dans un duo dont on peut entendre plus loin dans ce
disque des extraits d'un concert révélateurs (Milan 1979). La mise en commun de leur travail sonore sur
leur instrument respectif nous fait découvrir
que la recherche de sons nouveaux à développé une infinité de similitudes, de complémentarités et de
correspondances inouïes entre la contrebasse et le trombone, une empathie
insoupçonnée. C’est d’ailleurs la matière de 3,4,4 qui débute dans un trio intimiste basse / trombone / saxophone significatif : il en résulte
une belle osmose “chambriste” qui
tranche avec les échanges vigoureux des autres morceaux. Les instrumentistes jouent parfois au bord du silence avec un maximum de nuances en relayant le centre d'intérêt de l'improvisation collective - la proposition sonore la plus captivante - de l'un à l'autre en focalisant l'attention de l'auditeur sur une infinité de détails dans un flux maîtrisé. Alternance de notes tenues dans le grave ou de micro-explosions dans l'aigu, contrastes subtils entre le clair et l'obscur, la vitesse immobile et des champs de fuite épars. Dans cette pièce, John Stevens ne joue pas. La
collaboration Guy / Rutherford avait commencé en 1967 dans le
premier Amalgam du saxophoniste
Trevor Watts avec qui Guy et Stevens jouaient fréquemment vers 1977/78 et avaient enregistré No
Fear et Application, Interaction And... ces années - là pour le label Spotlite. Ces deux albums, réédités par Hi4Head, inauguraient pour
John Stevens la résurgence du free jazz dont le SME tendait à se distinguer de ses poncifs par la plus grande démocratie musicale possible. Cela implique qu'il n'y a
plus de "solistes" et de rôles hiérarchisés au
sein du groupe. Chaque membre du
groupe est libre de jouer ou de faire silence quand bon lui semble, de se porter
à l'avant ou de jouer en retrait, de suivre ou de
contredire. Avec le talent superlatif de ces quatre amis, on est médusé par cette complicité volatile, insaisissable qui s'exprime dans l'indicible. Rutherford et Parker, Guy et
Stevens captent les moindres nuances de jeu des autres et le retraduisent
instantanément. Des changements de cap qui s'expriment naturellement en une fraction de seconde chez chaque protagoniste comme par télépathie. Il y a donc dans ce quartet une écoute phénoménale de tous les instants : c' est la conséquence d'une pratique intensive de l'improvisation
libre basée sur la disponibilité totale. On a accusé certains free-jazzmen de jouer n'importe comment,
mais quand on écoute One Four comparativement ces assertions ne sont pas sans
fondement. Le discours de chacun des quatre improvisateurs peut être suivi à la
trace car la balance de chaque instrument et
leur répartition dans l’espace
permet une grande lisibilité. 4,4,4 qui dure plus de 18 minutes, est l'occasion d'intégrer les acquits du trio de 3,4,4 dans des échanges volatiles encore plus concentrés, aiguillonnés par les implosions de la colonne d'air de Parker (triple détachés combinés avec une superpositions de doigtés fourchus). Imperturbable, Rutherford ne se départit pas de son lyrisme quasi-sériel qui fait chanter le pavillon du trombone avec un flegme tout britannique au-dessus de l'avalanche. Dans cet album, Stevens chante jusqu'à évoquer les chants de pygmées avec des yodels caractéristiques (cfr vers 13'20"). Et dans les duos italiens avec le contrebassiste, Rutherford se révèle le vrai Chet Baker de la coulisse et son Houdini de l'instant inventé.
Bien que je n’ai jamais entendu ce 4X4X4 à sa sortie en 1980, j’ai toujours pensé, dès que le trio Parker / Guy /Lytton s’est formé, que le
regretté Paul Rutherford était l’improvisateur le plus indiqué pour se joindre à eux et
spécialement à Evan
Parker. Le lyrisme, l’interaction des deux souffleurs et leur complicité sont uniques. Les deux autres témoignages enregistrés de
leurs concerts communs rencontrent mon histoire personnelle. Le troisième est ce concert avec Anthony Braxton et les deux
londoniens publié par Leo Records en 1994. J’étais présent
lors du concert en trio avec Paul Lovens à Londres
en 1985 lors du premier festival Incus et qui figure dans le double album produit par Paul Lovens, The
Ericle of Dolphi sur le label Po Torch (PTR JWD 13/14). Rutherford remplaçait Alex Schlippenbach, alors blessé suite à un
accident de roulage. L’autre concert qui occupe les faces 1 et 2 de ces
plaques magiques nous révèle un quartet avec
Parker, Rutherford, David Holland
et Paul Lovens en 1975 à Berlin. Comme Evan et Paul sont les deux souffleurs
préférés de Paul Lovens et que leurs contributions à l’évolution de la
musique improvisée et de la pratique de leur instrument sont
primordiales Paul Lovens a intitulé cet
album The Ericle of Dolphi . Il
fait ainsi allusion à l'Oracle de Delphes et à cet extraordinaire saxophoniste,
clarinettiste et flûtiste, Eric Dolphy, lequel révolutionna la pratique du jazz en profondeur en
reconsidérant les structures harmoniques et l’utilisation du rythme en relation avec le développement mélodique
en relation avec ces structures. C’est
lorsqu’il découvrit Eric Dolphy
que Paul Rutherford initia sa recherche et qu’alors il
entraîna à sa suite Trevor Watts, John Stevens et Barry Guy successivement. Lovens exprime sans
doute le sentiment que Paul Rutherford figure comme une sorte d’oracle pour lui et beaucoup d’autres improvisateurs. Comme Dolphy a pu l’être quand il se joignit aux groupes de Charlie Mingus,
Ornette Coleman et John Coltrane en 1960-61. C’est
lors de cette soirée londonienne du festival Incus 1985 (Arts Theatre Club, Great Portland Street dans Soho) que j’ai
demandé à Paul Rutherford de
se joindre au trio Parker / Guy / Lytton dans un festival que j’organisais en août 1985.
Lorsqu'en 1995 Martin Davidson a relancé son label Emanem, j’ai insisté auprès de lui pour qu’il
publie ce quartet Parker / Rutherford / Paul Lytton / Hans Schneider enregistré par Michaël W
Huon, le preneur de son de Was It Me, le légendaire
duo des deux percussionnistes Paul Lovens et Paul Lytton. C’est ainsi que l’album Waterloo
1985 / Emanem 4030 vit le jour. Un seule improvisation de plus d’une heure où toutes
les possibilités des échanges sont
investies avec autant de logique, de spontanéité et de lyrisme. Un degré
d’excellence supérieur à One Four qui était,
faut –il le rappeler, une “balance”, un soundcheck avant un enregistrement qui n’eut en fait jamais lieu. Waterloo 85 a une puissance et une unité que le quartet de One Four aurait atteint si cela avait été devant un public.
John Stevens était légendairement reconnu
pour avoir emmené vers la réussite des groupes d’un jour dans des concerts uniques. Les 13 minutes en duo avec Parker qui clôturent l'album sont la quintessence (Quintessence Emanem 4217 et Corner To Corner/ The Longest Night Ogun OGCD 022/023).
Il est donc grand temps qu’on réédite the Ericle of Dolphi.
Il est donc grand temps qu’on réédite the Ericle of Dolphi.
Paul
Rutherford Solo in Berlin 1975 improvised trombone solos Emanem 4144.
Il
aura fallu attendre la disparition du tromboniste pour entendre ces deux
concerts berlinois enregistrés par Jost Gebers lors des éditions 1975 du Workshop
Freie Muziek, le 31 mars et du Total Music Meeting, les 7 et 8 novembre. Ce cédé contient des inédits,
sauf les 5 minutes 22 ‘ de Berl in Zil. Cette plage se trouve dans la compilation For
Example (FMP
3-LP R123), un coffret trois disques de 1978, publié à l’occasion du dixième
anniversaire du Workshop Freie Muzik.
Des
spectateurs venus pour un autre groupe à l’affiche chahutèrent le concert du TMM, comme cela arrivait souvent à l’époque.
Cet enregistrement complète parfaitement « The Gentle Harm of the
Bourgeoisie », le légendaire album de Paul
Rutherford, considéré par beaucoup (Derek Bailey, John Zorn, Steve Beresford, Gérard
Rouy, Gunther Christmann, George Lewis, John Litweiler) comme étant une pièce à
conviction incontournable.
Malheureusement pour Paul, Gentle Harm a été trop peu disponible. Le présent solo berlinois de Rutherford, alors au sommet de sa créativité, n’aurait pas déparé le
catalogue FMP - SAJ. Paul a essayé en vain de le publier de son vivant. On le
comprend aujourd’hui fort bien. Les différents morceaux des deux concerts s’enchaînent
comme deux suites, rendant ce document encore plus pertinent. On l’entend jouer
simultanément des cordes d’un piano dans deux plages. Ce qui me frappe encore
aujourd’hui, c’est l’extraordinaire inventivité tous azimuts : le timbre,
l’articulation, la vocalisation de l’instrument, les intervalles, la suite dans
les idées et la surprise permanente. Une voix unique. Après plus de trente ans,
on revient toujours à ses improvisations merveilleuses sans se lasser.
Hautement recommandable et une inspiration pour les praticiens de l’impro-libre.
Note suplémentaire : A mettre sur un même plan que la réédition récente du Steve Lacy Solo au Chêne Noir "Avignon and After par Emanem (5023). Au concert historique du saxophoniste disparu (1972), Emanem a ajouté un extraordinaire concert Berlinois de 1974 avec la suite de Clangs, enregistrée à la même Akademie der Künste au Workshop Freie Musik du 14 avril 1974.
AGiiiR André Goudbeeck Christine Wodrascka
Lê Quan Ninh Peter Jacqmyn free elephant 010
Le
label de Wuppertal, animé par l’excellente violoniste Gunda Gottschalk,
pratique la synergie au-delà des frontières. Leur CD Deep Music rassemblait les
contrebassistes Peter Kowald, William Parker et Peter Jacquemyn. Un autre
présentait les débuts du groupe belgo-allemand de Mike Goyvaerts, Jacques
Foschia, Christoph Irmer et Georg Wissel (Canaries on The Pole) toujours en
activité onze ans plus tard. Car chez Free Elephant on investit dans le
durable, l’improvisation, musique de l’instant par excellence, n’est pas un feu
de paille. Plutôt une réserve de braise, des foyers toujours en vie quelque
soit le climat ou les intempéries. C’est bien la forte impression que nous fait
la musique de ce quartet belgo-français. Le lutin hexagonal de la percussion
libérée, un saxophoniste alto extraordinaire et trop méconnu, une des pianistes
les plus affirmées depuis … déjà longtemps et une force de la nature de la
contrebasse. J’écris belgo-français, bien que Goudbeeck soit hollandais et
qu’il ait joué longtemps avec Willem Breuker. Mais habitant en Belgique dans le
nord du pays, il y a été tellement impliqué depuis des décennies, entre autres,
dans le festival Free Music à Anvers et les activités du WIM, qu’il « est
des nôtres ». Le nom du groupe AGiiiiR pour André Goudbeeck 4, les 4
iiii pour chacun des individus qui le compose et le R de recherche, révolution, radical etc… Ce quartet est un bel exemple d’improvisation radicale unissant des personnalités
certes différentes en un véritable territoire commun. Deux à deux, les tandems André Goudbeek / Peter Jacquemyn et Christine Wodrascka / Lê Quan Ninh s'associent et font quatre. Goudbeeck met la colonne
d’air au bord du gouffre : éclats, rengorgements, transformation de la
matière, stries et fractures dans le son, apnée de l’écriture automatique. Lê
Quan réinvente la notion de percussion en ouvrant l’espace et en évitant les
facilités. Wodrascka démantibule la géométrie du clavier et des cordes
vibrantes. Jacquemyn met du liant dans les interstices et fait gronder le ventre
du gros violon. Je ne vais pas vous faire le coup de la musique organique,
devenue un lieu commun de l’écriture chroniqueuse. Mais, absolument, nous
sommes ici au cœur d’une vie intense, d’un don sans arrière-pensée et d’une
relation désirée avec la nature hors de la main de l’homme, ensauvagée. Une interpénétrabilité subtile des champs sonores de chacun en maîtrisant la quadrature du cercle rythmique. On
évite les effets question – réponse / signes de la main pour s’engager dans sa
quête en se tournant de temps à autre vers le voisin. L’écoute ici n’est pas
singée mais intériorisée pour le meilleur et le pire. On a droit le plus
souvent au meilleur ! La troisième plage est l’occasion d’une sortie d’André à la clarinette basse
qui change le son du groupe. Ninh multiplie alors les rythmes, joués sèchement,
avec fracas. Cet enregistrement donne vraiment l’envie d’écouter AGiiiiR en chair et en os. On peut inclure dans ma présente chronique quelques phrases entières du texte précédent.Très recommandable et à écouter sans modération.
Jean Michel Van Schouwburg
Jean Michel Van Schouwburg
Rhön
Ensemble 2 INCQ. NurNichtNur.
Voici un enregistrement unique en son genre rassemblant dix
improvisateurs rhénans parmi les plus impliqués depuis une trentaine d’années.
On a du mal à croire qu’il est entièrement improvisé lorsqu’on découvre
l’extraordinaire ordonnancement des sons du deuxième morceau : un jeu de
passe-passe où chacun fait à tour de rôle très brièvement de courtes
interventions ponctuelles (d’une à quelques secondes) en se répondant l’un à
l’autre. Qu’importe ! Il y a dans cette pièce une telle variété de climats
qui s’interpénètrent qu’on l’inclurait volontiers dans une anthologie consacrée
à l’improvisation libre. Le fait de savoir que cet enregistrement fut capté
lors d’un seul concert à Rhön ajoute
encore du crédit au réel savoir
faire de cet orchestre. L’Ensemble 2 INCQ. réunit des pointures de
l’improvisation dont la notoriété est restée modeste. Je l’ai déjà écrit, la
Rhénanie du Nord recèle un nombre extraordinaire d’improvisateurs de haut vol
dont la qualité n’a rien à envier à ceux de Berlin ou du Londres de ces
dernières années. La meilleure preuve : cet enregistrement à dix qui n’a
aucun équivalent à ma connaissance. Organisés par
paires d’instruments : deux percussions, deux contrebasses, deux
anches, ou d’affinités : guitare électronique/ live electronics, voix/
flûte à bec, les musiciens se focalisent sur le son d’ensemble à l’exclusion de
solos ou duos appuyés comme dans la tradition du jazz. Tout est focalisé dans
la dimension orchestrale avec une esthétique proche de la musique
contemporaine. Des compositeurs auraient été très fiers d’avoir écrit ou dirigé
ces six pièces dont les deux plus longues font un peu plus de 16 et de 22
minutes. Peu importe de savoir si c’est écrit, dirigé ou improvisé. C’est le
résultat qui compte et il est optimal. La virtuosité réside dans leur
formidable entente et dans l’agencement des interventions individuelles. La
leçon du Pierrot Lunaire de
Schönberg actualisée. Il y a une grande familiarité parmi les musiciens dont
certains collaborent depuis leurs débuts, il y a fort longtemps, quand nous
déferlions au festival de Moers voisin. Les contrebassistes Georg Wolf
et Ulrich Philipp forment un superbe
duo (Tensid / NurNichtNur) de même que Michael Vorfeld et Wolfgang Schliemann, les deux percussionnistes (Alle Neune :
Rheinländer Partie/ Creative Sources). Schliemann et le clarinettiste /
saxophoniste Joachim Zoepf, qui
officie à la production de l’album, sont des inséparables (Zweieiige Zwillinge/ NurNichtNur).
Ulli Böttcher aux live electronics/
sound processing et le guitariste « endangered » Hans
Tammen - un des rares
« couchistes » qui évite soigneusement le cliché Keith Rowe et Fred
Frith de l’ époque « on the table approach » des années début 80
- interviennent toujours avec discernement dans cet univers acoustique. Il y a
encore Dirk Marwedel, un
spécialiste du sax sopranino, la flûtiste à bec Margret Trescher et la chanteuse Marianne Schuppe qui chante parfois en français. Vous chantez en
allemand, vous ? Vous devriez ! Un vrai régal. Une nouvelle fois,
l’incontournable label NurNichtNur a encore frappé.
J-M VS
cher lecteur
RépondreSupprimerje m'apprête à mettre en ligne un texte sur Paul Rutherford, publiée par Improjazz suite au décès de Paul en 2007. Prévues aussi un texte sur Steve Beresford avec interview....et sans doute le texte sur le Spontaneous Music Ensemble et John Stevens en plusieurs parties ( + de 45 pages format word) sans compter les illustrations. Ces textes sont parus chez Improjazz