8 juillet 2018

Delon - Maira - Morales - Wissel / João Pedro Viegas & Roberto Del Piano / Jean-Marc Foussat & Bao Luo / JM Foussat & Yoko Miura / Yoko Miura Janne Tuomi & Teppo Hauta - Aho/ Markus Krispel Matija Schellander & Szilvester Miklòs/ Stefano Leonardi avec Marco Colonna, Antonio Bertoni, Fridolin Blumer et Heinz Gesser

Confianza & Geduld Delon / Maira / Morales / Wissel NurNichtNur Berlston 117 29 28 

Lors d’un voyage tournée au Chili , le saxophoniste alto de Cologne, Georg Wissel a rencontré, joué et enregistré avec des artistes sonores chiliens pour le moins bruitistes … ou « bruissants » du collectif proyectotarabust.org. Christian Delon : electronics, tapes, field recordings / Marcelo Maira : flutes, tenor sax and objects / Ignacio Morales : electronics, objects, prepared zither / Georg Wissell : prepared alto sax.  Sons industriels, flottements d’agrégats sonores, vibrations de machines, grincements, souffles saturés dans le bocal des deux saxophones, drones en tous genres, …. Le  jeu des souffleurs est complètement intégré dans le pandémonium en sustain bruitiste comme si les instruments à anche étaient devenus des machines, des tuyaux à air pulsés, des objets sonores. D’infinis détails, textures électrisées, l’air des tubes, secousses de moteurs, la vibration des lèvres sur  les becs, dans la #2 (15 :12) métamorphosent l’atmosphère statique de sons soutenus en une subtile empoignade ludique lower case. Cette deuxième partie est une belle pièce d’improvisation dans le brouillard, les yeux fermés, l’instinct complètement ouvert. Vaut vraiment le détour. NurNichtNur est un label exceptionnel et même s’il semble être en mode quasi standby, on découvre toujours des choses vraiment intéressantes comme Confianza & Geduld ! Confiance … 

Friendship In Milano Live in Salotto In Prova João Pedro Viegas / Roberto Del Piano Setola di Maiale SM 3610

Clarinette contrebasse : João Pedro Viegas, Lisbonne, activiste incontournable avec Carlos Zingaro, Marcello Magliocchi, Paulo Chagas, Silvia Corda etc… 
Basse électrique : Roberto Del Piano, Milan, longtemps membre émérite du trio Idea avec le pianiste Gaetano Liguori et compagnon des Guido Mazzon, Massimo Urbani et cie. 
Tous deux crédités composition.
Pourquoi la basse électrique ? Roberto Del Piano souffre d’un handicap important à la main gauche : ses doigts anniculaire et auriculaire sont quasiment soudés l’un à l’autre ce qui ralentit voire les mouvements de l'auriculaire sur le manche et freine la souplesse du majeur. Ne pouvant dès lors jouer de la contrebasse, il s’est inventé une technique tout à fait personnelle sur le manche lui permettant de produire les notes de la gamme. Il glisse les doigts de la main le long du manche en tenant compte subtilement des intervalles comme un joueur d'échecs. Il s'est inventé des positions insolites qui confondent les connaisseurs de l'instrument. De cette manière, il s'est forgé un style unique qui lui ouvre d'autres horizons mélodiques. Roberto joua un nombre incalculable de concerts avec le pianiste Gaetano Liguori, un solide virtuose dont le répertoire était basé sur des rythmes complexes  et des compositions exigeantes teintées par un engagement politique. 
Rencontre complètement improvisée à Milan entre deux amis (Salotto In Prova). Del Piano sollicite les cordes de sa basse customisée comme s’il s’agissait d’une guitare un peu curieuse. João Pedro Viegas comprime la colonne d’air laissant échapper spasmes, glissandi, bulles qui explosent à la surface d’un étang couvert d’ombres, fragmentations du timbre, galimatias du bec, rengorgements de basse cour, souffle évoquant le chant, murmures etc… Le bassiste fait résonner une corde grave qui se détend quand l’index et le majeur de la main droite gratte les notes hautes dans le désordre, percute la touche avec les cordes, les gratouillent avec les ongles. 
Un dialogue intimiste se construit, s’évite, se rejoint en faussant la logique du question-réponse. Les deux comparses préfèrent la poésie, l’envers du clin d’œil, la correspondance inopinée, quelques surprises. Un signal impromptu inspire une tirade, un brin de mélodie surgit du néant, une boucle s’évade dans le silence. Neuf morceaux courts, autour des deux, trois ou quatre minutes à l’approche du silence et les oreilles grandes ouvertes. Une superbe variété sonore s’établit au fil de l’improvisation et de chaque pièce, un sens inné de la dynamique s’instaure.  Une plénitude aussi fragile qu’assurée. Magnifique !

Surface Calme Bao Luo & Jean-Marc Foussat Fou Records FR-CD28
When Lowlands Consume the Space Yoko Miura & Jean-Marc Foussat Creative Sources CS 405 CD

Deux réalisations de Jean-Marc Foussat, artiste sonore et électronique, parmi les plus significatives de sa trajectoire musicale. 
Confronté à une poétesse vocaliste qui joue aussi de la flûte et du guzheng dans deux morceaux, J-M F crée un univers plein de mystères, de saturations retenues, de halos fantomatiques, vraiment consistant. Des transformations de sons inouïes traversent le champ sonore, ralentissent, muent, se répandent dans des glissandi improbables ou des vibrations de gongs intersidéraux (Il était nuit. 4’02’’). Bao Luo fait vibrer le texte d’une voix à la fois fragile et forte, tendue face aux glissements entre les fréquences.  Les trouvailles sonores qui enchâssent les notes perlées du guzheng et surprennent, racontent une histoire et provoquent une accalmie après une crise tellurique (Trace légère. 6’13’’). Cernée de toute part par des farfadets et leurs guimbardes folles, une flûte chinoise s’égare dans les  métamorphoses improbables de l’AKS. C’est ici que la voix de Bao Luo et le synthé s’approchent le mieux du contraste potentiel de leurs singularités (Ces yeux, amoureux des ténèbres. 14’23’’).  Une expression dramatique sous-tend le développement des strates sonores, des voix géantes animent les sons synthétiques, saturent l’instant. Les spasmes de Bao Luo sortent des ténèbres. Silence. Pour qui a suivi la démarche de Jean Marc Foussat disque par disque, Surface Calme est une véritable réussite, expression de la maturité de l’artiste.
 … Je dois dire que c'est la musique chinoise qui me touche le plus. Elle m'attendrit. Ce qui gêne surtout les Européens, c'est l'orchestre fait de fracas, qui souligne et interrompt la mélodie. Cela, c'est proprement chinois. Comme le goût des pétards et des détonations. Il faut s'y habituer. D'ailleurs, chose curieuse, malgré ce formidable bruit, la musique chinoise est tout ce qu'il y a de plus pacifique, pas endormie, pas lente, mais pacifique, exempte du désir de faire la guerre, de contraindre, de commander, exempte même de souffrance, affectueuse.
Comme cette mélodie est bonne, agréable, sociable. Elle n'a rien de fanfaron, d'idiot, ni d'exalté, elle est toute humaine et bon enfant, et enfantine et populaire, joyeuse et « réunion de famille ».
Henri Michaux   Un barbare en Chine

La confrontation avec une artiste d’Extrême-Orient réussit bien à Jean-Marc Foussat. La pianiste japonaise Yoko Miura est une artiste de l’haïku, de l’inversion mélodique, qui allie la plus grande simplicité à un jeu modal sophistiqué qui n’appartient qu’à elle. Face aux vibrations inexorables des démons de Foussat, le sang froid et la détermination nippones aux commandes du clavier créent un archétype entre les cycles respectifs des deux improvisateurs. Une note répétée et un enchaînement décalé au piano suffisent à déjouer les sortilèges. On perçoit alors la monkitude improbable de la sage (en apparence) pianiste. Plongés dans l’univers électronique mouvant de Foussat, la qualité des silences de la pianiste persistent, s’intensifient. Ensuite, le clavier gronde, les machines sifflent, soufflent la vapeur d’eau, l’air rendu, le clavier gronde avec fracas, et puis le ressac s’échappe et les trilles expressives du doigté magique inspirent des sonorités vraiment intéressantes. Le duo prend corps, l’univers se dilate, les images se déplacent, le clavier se répand, l’électronique répond avec justesse. Yoko Miura prend les choses à bras le corps faisant résonner les cordages. Son jeu se marie avec les inventions remarquables de J-M F. Jouer avec Foussat est une action spécifique et nécessite une application particulière. Il suffit de se laisser emporter par les ostinatos sauvages du clavier et les déchirements sonores, les contorsions incandescentes de l’AKS pour réaliser que ce rêve éveillé exprime toute l’intensité du jeu et la folie de l’imaginaire. Les répétitions de séquences de notes de Yoko Miura conjurent celles des loops bizarres de Jean Marc Foussat. Correspondances, émulation, concordances, inspiration même à travers le fracas : The Lowlands (23:41). The Space (18:32) enchaîne directement l’atmosphère finale de Lowlands et entame une toute autre perspective. La relation s’approfondit. Foussat réinjecte une ou deux portions échantillonnées du jeu de la pianiste et des secousses de ricanement. Un échange d’ostinatos et leurs recherches de solutions ludiques s’interpénètrent, se partagent. La pianiste crée une ballade sereine sur une plage d’où s’éloignent les mouettes. Des sifflements cadencés sortent de nulle part. Contre toute attente, un duo qui fonctionne. Yoko Miura tient assurément une voix originale  et singulière au piano. L’art de Jean-Marc Foussat a atteint une belle vitesse de croisière, conjurant les sortilèges des synthés analogiques.  Rencontre réussie entre deux artistes que tout semble opposer. L’intense finale de Space nous projette dans l’espace interstellaire entre quasar et trou noir. 

Yoko Miura Finland Concert « Moony Moon » with Janne Tuomi & Teppo Hauta-Aho Setola di Maiale 3630

Trois improvisations : Meteor Shower (10:01) Yoko Miura piano et Janne Tuomi marimba. Silent Waves (13:07) et A Drop of Light-Revontulet (10 :13) Yoko et Janne sont rejointes  par le contrebassiste Teppo Hauta Aho, Janne y jouant aussi de la percussion. Le dialogue d’ouverture est une belle construction collective. Le jeu de la pianiste aux confins de la mélodie et du jeu modal s’exprime singulièrement avec un toucher précis en concordance avec ses intentions. L’univers malléable du marimba complète ses comptines décalées et suspendues dans un duo chatoyant. Avec Yoko Miura, le temps semble s’arrêter entre deux notes ressassées chacune avec un accent et un toucher particulier. Le son du marimba prolonge le lyrisme bridé de la pianiste en lançant quelques idées dans l’espace qu’elle vient de créer. Cette mise en bouche ne nous met pas encore la puce à l’oreille. Yoko et Teppo avaient déjà concocté un beau duo : Nostalgia / ODD7 Recordings : (https://odd7recordings.bandcamp.com/album/nostalgia).
Cette fois le trio prend le chemin de la découverte d’un nouvel univers, plus élancé, plus tangentiel, à la limite de la surprise. Le jeu perlé à la limite de l’harmonie fait de quelques notes dissonantes ou répétées en ostinato décalé enlace par le vide les sons métalliques de la percussionniste : gongs, crotales, dont la vibration étincelante meurt dans l’air sec du soir. La contrebasse gronde, murmure, les deux dames titillent l’esprit d’un contour mélodique. Le bassiste plonge dans le grave en glissant la note à l’archet en haut du manche. Le son se meut sans contrainte. Contraste avec l’alliage des plateaux en cuivre/ laiton et une pointe d’argent qui luit sous les projecteurs. L’écoute apaisée et intériorisée passe la rampe et capte l’attention mieux que l’image arrêtée d’un mouvement suspendu au-dessus du vide. Ils se traduisent instantanément leurs intentions et les rejouent en en saisissant l’esprit, le feeling. Le trio devient ludique, l’improvisation en trio prend corps, s’échappe, se dilate. Un curieux trio piano-basse-percussion qui nous fera penser à Synopsys(Incus 13 Howard Riley Barry Guy Tony Oxley 1973 réédition Emanem) même si leurs musiques respectives n’ont rien en commun. Sauf ce sentiment d’apesanteur et ce lien avec le silence. Le fil de la musique connaît des métamorphoses au fil des secondes et le second morceau en trio prolonge ce qui a déjà été joué. L’approche sonore retenue et espacée du tandem basse-batterie donne son souffle au toucher contrasté et extrêmement précis de Yoko Miura. Le commente, en souligne la force expressive, le fait respirer.  Quand elle tend sa main dans les cordes, les sons qui en découlent semblent venir de la pression des doigts sur le clavier. J’ai entendu plusieurs musiciens confrontés à l’univers de Miura et Moony Moon, the Finland Concert est sans nul doute son point de référence par excellence. Au milieu du tumulte ambiant de la free-music à toutes les sauces, il est bon de se plonger au bord du silence, dans une osmose où sons et émotions s’unissent en vibrations essentielles. Superbe et rare à la fois. 
 PS un beau doublé pour Setola di Maiale et son responsable Stefano Giust

Borderless dissonance # 2 Markus Krispel Matija Schellander Szilvester
 Miklòs edition friforma 2018  

La musique improvisée se vit comme une aventure éminemment collective et la synergie entre scènes locales et musiciens se révèle toujours payante. C’est ce qu’ont compris Natasha Serec et Laszlo Juhasz, deux activistes de Ljubljana avec leur série de concerts Friforma – Borderless Dissonnance. Réunissant trois musiciens de pays voisins, Slovénie, Autriche et Hongrie durant plusieurs concerts par delà les frontières en collaboration avec d’autres organisateurs et d’autres lieux à Budapest et Vienne, mais aussi en Tchéquie, Serbie et Croatie, l’initiative de KUD Mreza offre une perspective aux musiciens et l’occasion de développer leur pratique musicale et de progresser face des publics fournis d’auditeurs passionnés qui feraient pâlir les métropoles à l’Ouest de l’Europe. Il semble que Natasha et Laszlo ont suggéré la formation de ce trio. En effet, une nouvelle collaboration peut se révéler être un challenge, mais aussi une nécessité pour ne pas tourner en rond à force de jouer avec les mêmes. Markus Krispel souffle intensément dans son sax baryton en faisant grailler l’épaisseur du timbre et les scories de jeu. Le contrebassiste Matija Schellhander, un Austro-Slovène, fait vibrer les cordages en sortant des sentiers battus. Le batteur Szilvester Miklòs parcourt peaux, fûts et cymbales comme un jardin d’herbes folles. Une musique tellurique, appliquée, tendue, où l’énergie déployée rencontre un goût atavique pour le sonore, le bruit plus que la note, les raclements, les frictions. 1. put (40:58) est une intéressante course poursuite d’un seul tenant avec des moments intenses, une évolution  et très peu de passages redondants. Une scène à suivre ! 

L’Eterno, Stefano Leonardi avec Marco Colonna, Antonio Bertoni, Fridolin Blumer et Heinz  Gesser. Leo Records CD LR 830.

Une belle collaboration. Deux souffleurs passionnants de la scène Italienne : le flûtiste Stefano Leonardi (flute, bass flute, sulittu, launeddas) et le clarinettiste Marco Colonna (clarinet, alto clarinet , bass clarinet). Par rapport à son précédent opus dédié à Thomas Chapin, Stefano Leonardi est passé à la vitesse de croisière créative supérieure tant au niveau de l’exécution, de l’inspiration que du concept et de l’évolution des parties successives de leurs improvisations collectives. Les envols respectifs des deux souffleurs, sont brillamment secondés, aiguillonnés, relancés par le violoncelle très fin d’Antonio Bertoni et la solide contrebasse de Fridolin Blumer. Si le batteur Heinz Geisser manifeste d’évidentes qualités, il ne me semble pas le percussionniste idéal pour l’entreprise. Mais c’est finalement secondaire vu l'empathie réelle du quintet. J’aurais aimé plus de frottements et un son plus aigu. Je pense à Altschul ou le regretté Phil Wilson. Anyway ! Cela dit, le jeu de Heinz fonctionne très bien dans les cadences accélérées de Fractured Branches, par exemple. Marco Colonna est un clarinettiste inspiré et très lyrique dont le domaine de prédilection s’étend du classique contemporain au jazz libre ou à l’impro totale avec une réelle cohérence. Sa présence et ses sonorités aux différentes clarinettes créent une perspective idéale et la bonne dynamique pour un instrument aussi doux et volatile que la flûte. Leonardi s'éclate dans plusieurs directions créant des voicings en phase qui surprennent plus d'une fois. Chacune des huit pièces développent les éléments visuels et sensitifs d’un concept album basé sur l’existence d’un pin géant  survivant au sommet d’un rocher dans la chaîne desLagoraien Haut Adige (Dolomites) après avoir été fendu par l’éclair d’un terrifiant orage. Les dessins qui évoquent le sujet sur la pochette sont magnifiques.  La musique suit une manière d’arrangements collectifs improvisés où les éléments thématiques / mélodiques qui naissent spontanément sont ouvragés par le quintet sur la base de l’écoute collective. Chacun de ces huit morceaux a une identité bien distincte tout en maintenant un esprit de suite cohérent avec l’ensemble. Il s’agit plus de créer librement une forme évolutive qui suit une logique quasi compositionnelle avec un lyrisme Dolphyen de haut niveau qui déborde sur la transe. On pense à un hybride de Trane et Dolphy (sans sax) concentré sur les clarinettes et les flûtes dans l’orbite du dernier groupe free de Trane.  J’accuse souvent les (free) free-jazzmen de se rejouer avec un manque d’imagination comme des « non-idiomatiques » de tourner en rond.  Dans le cas présent, j’applaudis des deux mains pour ce magnifique élan de générosité, ce vent de folie assumée et la musicalité du collectif, très uni. En outre, autant Colonna est un soliste raffiné et créatif à la clarinette avec une belle inspiration mélodique, autant il peut s’imposer comme un hurleur frénétique à la clarinette basse avec une puissance mordante, rare. Les deux cordistes font un travail d’équipe avec une belle conscience professionnelle pleine de goût, créant les espaces d’où naît l’invention intrigante après le déluge (Eternal Voice) et, comme tous les cinq, un sens ludique en phase avec la trame musicale, même s'ils pourraient prendre plus de place dans le champ sonore. Dans ce morceau, Heinz Gesser se montre tout à fait pertinent avec ses accessoires.  Le final débordant, un vrai maelstrom, offre encore des idées –une architecture intéressantes de plus tout en servant d’exutoire à la rage folle d’authentiques free-jazzmen avec un beau decrescendo pour sonner la fin ultime. Tout en se défonçant les deux souffleurs varient leurs jeux respectifs avec les registres spécifiques de la flûte et de la clarinette au fil des instants précipités. En conclusion, voici un magnifique opus aussi rafraîchissant qu’inspiré, aussi intense que musicalement assumé. Il faut espérer que ce projet puisse se produire régulièrement afin que les potentialités merveilleuses de ce quintet original mûrissent.

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