25 juin 2020

King Übü Örchestrü - Wolfgang Fuchs/ Paul Lytton - Nate Wooley/ John Russell, Ray Russell, Henry Kaiser, Olie Brice / Avertissement

King Übü Örchestrü Concert at Town Hall Binaurality Live 1989 FMP Destination Out. https://destination-out.bandcamp.com/album/concert-at-town-hall-binaurality-live-1989
Wolfgang Fuchs, Luc Houtkamp, Peter Van Bergen, Günter Christmann, Radu Malfatti, Melvin Poore, Phil Wachsmann, Torsten Müller, Paul Lytton.
Album digital incontournable d’un orchestre incontournable rassemblant neuf à dix improvisateurs libres parmi les plus intéressants de la scène internationale sous la houlette du clarinettiste (basse et contrebasse) et saxophoniste (sopranino) Wolfgang Fuchs (1949-2016). Parmi les personnalités les plus remarquables qui en ont fait partie : Paul Lytton, Erhard Hirt, Marc Charig, Radu Malfatti, Günter Christmann, Guido Mazzon, Melvin Poore, Georg Katzer, Phil Wachsmann, Alfred Zimmerlin,Torsten Müller, Hans Schneider, Peter van Bergen, Hans Koch, Luc Houtkamp, Norbert Möslang, Phil Minton, Fred Van Hove, Fernando Grillo. Deux albums parus chez Uhlklang (Music Is, Music Is) et FMP (Binaurality) sont deux excellents témoignages de cette aventure unique. Deux albums ultérieurs parus chez FMP (The Trigger Zone) et a/l/l (The Concert Live At Total Music Meeting 2003) montrent son évolution avant que le projet s’évanouisse sans doute pour des raisons logistiques et de consensus. En 1989, c’était sans doute une des affaires les plus passionnantes, alors que le jazz bon teint, les projets cross-over et quelques locomotives du secteur drainaient l’intérêt des organisateurs. L’intérêt de ce groupe est qu’il n’y a quasiment aucun « solo » : chaque instrumentiste apporte quelques touches, des interventions millimétrées, des effets de timbre, un motif aussi vite abandonné, une proposition bien ciblée qui entraînent des réactions créant une mosaïque sonore se scindant en duos, trios, quartets éphémères et coordonnés qui se succèdent avec des intentions parfois contradictoires ou complémentaires. On y retrouve la précision propre à la musique de chambre contemporaine, le radicalisme de l’improvisation libre et la rage froide d’un free-jazz jusqu’auboutiste. Le commun dénominateur de ces dix musiciens est de savoir / devoir faire silence pour faire du sens et de réagir sur base d’une écoute mutuelle intensive. Cette autodiscipline dans les interventions permet à chaque improvisateur d’être entendu et d’apporter sa contribution au collectif sans être parasité par d’autres et de multiplier les occurrences sonores et les assemblages de couleurs instrumentales presque jusqu’à l’infini. La diversité des formes, des atmosphères, des assemblages d’instruments, des expressions est phénoménale. Les glissandi collectifs et les mouvements d’ensemble sont homériques, mais laissent assez vite la place à un sous-groupe déchirant (Lytton survolté sur les tambours chinois avec Houtkamp couinant le bec de son sax ténor).. duquel s’enchaîne un miasme minimaliste (Wachsmann évanescent et Malfatti fantômatique), etc... Les séquences s’enchaînent pour créer une perpétuelle surprise et emporter l’auditeur dans une véritable aventure sonore. Pouvoir improviser collectivement de manière aussi réussie en presque grand orchestre est une véritable gageure. Comparez la musique du Globe Unity Orchestra dans l’album Japo « Improvisations » en 1977 et vous mesurez les progrès accomplis par cette fratrie Ubuesque. Cela va sans dire que plusieurs d’entre eux sont des maestro de la forme concentrée (le tromboniste Günter Christmann et son compère le contrebassiste Torsten Müller) ou expert dans les sonorités percussives (Paul Lytton), etc…. Je pense que cet enregistrement est aussi important que les albums de Derek Bailey et Evan Parker, du trio Iskra 1903, d’AMM, du SME, de Fred van Hove , de Paul Lovens etc… Dans l’histoire du groupe, c’est le premier enregistrement qui nous livre trois longues improvisations pour une durée totale de une heure trente-trois minutes, alors que les trois premiers enregistrements publiés rassemblaient des extraits de performances plus longues.  J’ajoute encore que Wolfgang Fuchs était sans doute le clarinettiste basse avec la projection sonore la plus puissante qu’il nous a été permis d’entendre. Même quand il jouait mezzopiano ou mezzo forte, il envoyait ses sonorités au fond de la salle, son jeu se détachant de l’ensemble avec une force inouïe. On peut trouver un démarche similaire dans le Chris Burn Ensemble avec John Butcher, John Russell, Jim Denley, Marcio Mattos, Phil Durrant, Mark Wastell, Rhodri Davies, même s’ils jouaient avec des partitions graphiques, sans pour autant être aussi abrupt et fracassant que le KÜÖ. Hip, hip, hip Hourah !

Paul Lytton & Nate Wooley Known / Unknown  Fundacja Sluchaj
Le trompettiste New Yorkais Nate Wooley et le percussionniste spécialiste des live electronics Paul Lytton n’en sont pas à leur première collaboration : c’est bien leur quatrième album en duo aux lisières de la free music et du « lower case ». Sans parler des albums avec d’autres invités comme Ken Vandermark et Ikue Mori (the Nows) ou Christian Weber (Six Feet Under). C’est même Nate Wooley qui a publié le dernier album solo du percussionniste ( ! ? / Pleasure of the Text Records). Ce trompettiste, qu’on a entendu récemment avec Ivo Perelman et Matthew Shipp, fait partie de cette génération de trompettistes audacieux qui ont complètement bouleversé le jeu de la trompette à l’orée des années 2000 : Birgit Uhler, Franz Hautzinger, Axel Dörner, …. Et cela au moyen de techniques alternatives , effets de souffle, implosion de la colonne d’air, recherches sonores inouïes... Pour pouvoir jouer de manière créative, un batteur puissant et foisonnant comme Paul Lytton qui jongle avec la multiplication des pulsations et une approche non – conventionnelle dans la gestuelle du batteur, se concentre ici sur une table sur laquelle il a rassemblé de nombreux instruments de percussions, crotales, cloches, woodblocks, grattoirs, chaînes, petits tambours chinois, ustensiles en tout genre et qu’il flanque d’une installation d’objets et de cordes de guitares tendues sur un cadre amplifié avec de l’électronique. Cette installation lui permet de produire des micro sons, des bruitages très fins et d’en travailler la dynamique et les textures au moyen d’un dispositif électronique ouvert et peu contraignant. En fait, dans le flux créatif de l’improvisation radicale, les supporters d’AMM et des courants réductionnistes – minimalistes – lower case etc… peuvent considérer le travail de Lytton en compagnie de Nate Wooley comme assez proche  d’un Keith Rowe à la guitare. Pour beaucoup la personnalité musicale de Paul Lytton est avant tout liée à celle d’Evan Parker étant donné leur collaboration et leur amitié ininterrompue depuis 1969, l’époque où ils révolutionnaient et dynamitaient la pratique de l’improvisation dans le sillage du free-jazz et du contemporain alternatif. Au fil des décennies, Evan Parker a orienté sa trajectoire dans la free-music dans une approche « free » free-jazz énergique et c’est à cela que d’aucuns veulent associer la démarche de Paul Lytton en ignorant sans doute son travail très différent avec Wooley, le saxophoniste Georg Wissell et des chercheurs comme Joker Nies ou Richard Scott . En fait, en matière de live-electronics, l’approche ouverte de Paul Lytton se situe dans le prolongement de celle de Hugh Davies avec qui Derek Bailey, Evan Parker et Jamie Muir partageaient l’aventure de Music Improvisation Company (cfr M.I.C. ECM 1005 1970 et 1968-71 Incus 17). Exploration des timbres, intégration de bruits dans le langage musical, quitter le connu (Known) pour aborder l’inconnu (Unknown), étendre les moyens d’expression en utilisant la marge de l’instrument et en essayant de combiner de nombreux éléments / matériaux de manière à surprendre. Et l’approche de Nate Wooley avec son usage surprenant de manipulations inouïes et coordonnées de l’embouchure, de la colonne d’air et des pistons est complètement en phase. Extrêmes aigus dilatés, vibrations métalliques de la sourdine, lèvres percutant l’embouchure, invraisemblables aspirations, vocalisations, brisures. Cette effervescence de tubes en liberté est entourée d’un foisonnement de frictions métalliques, grattages, micro-battements qui roulent sauvagement et délicatement sur les surfaces. L’activité frénétique peut soudain s’apaiser pour faire place à des frottements légers, des grésillements et émanations électroniques et un motif mélodique du trompettiste. Nos deux acolytes ont le chic pour diversifier et renouveler les sonorités et les ambiances, de les amalgamer à l’envi, d’introduire des crissements métalliques provenant des cordes de guitares tendues ou d’ustensiles de cuisine amplifiés sur l’échafaudage de Paul Lytton. Ses sonorités bruitistes sont transformées subtilement par un ou deux effets électroniques, alors que Nate Wooley fait roter en boucles son réseau de tubes et de pistons comme s’il s’en échappait des bouchons d’air pulsés. De temps en temps, survient un vague écho de solo jazz de trompette. Leur imagination est fertile et quand on se demande où cela les mène, les frappes de Lytton se démènent à tout va aux quatre coins de sa table percussive avec une légèreté et une rapidité déconcertantes au moment où le souffle continu de Wooley se contorsionne en fracturant  le timbre et la colonne d’air jusqu’à l’éclatement des lèvres dans un suraigu compressé. Une alternance savamment dosée entre l’étalement du bric-à-brac et de la concentration graduelle sur une ou deux sonorités étirées inlassablement dans une brume sonore nous fait traverser des paysages peu visités. Indescriptible peut -être, mais porté par une écoute intense et ressentie. Exceptionnel. 

The Dukes of Bedford. John Russell, Ray Russell, Henry Kaiser, Olie Brice Balance Point Acoustics. BPALTD909
Trois forcenés de la guitare alternative improvisée et un contrebassiste transfuge du jazz en train de faire éclater les barrières et les points de référence de la six cordes en imbriquant leurs univers intimes et leurs techniques tirées par les cheveux dans une manière de potlatch coordonné et basé sur des intuitions ludiques. Pour notre plus grand bonheur, cette rencontre londonienne a été superbement enregistrée. La guitare acoustique de John Russell, le pape de l’improvisation acoustique londonienne, se distingue franchement sur celle, amplifiée, de Ray, Russell lui-aussi, adepte du free-jazz rock et auteur de disques cultes 70’s révérés aux USA. Les deux légendaires Russell ensemble, c’est un scoop assuré. Pour ne pas faire dans la demi-mesure, s’est ajouté un troisième guitariste de la galaxie free-music, le Californien Henry Kaiser connu pour son dévouement pour la bonne cause, du free-rock beefheartien à l’impro libre et friand de croiser le fer avec ses idoles de la six cordes : Derek Bailey, Eugene Chadbourne, Jim O’Rourke, … Les deux guitaristes British partagent les patronymes de plusieurs Ducs de Bedford. Pour la petite histoire chacun des huit morceaux est baptisé des noms et prénoms de quelques-uns de ces Ducs : depuis le premier titulaire du titre, John de Lancastre, jusqu’à son dernier détenteur, Andrew Ian Henry Russell (1962 - ) ou un Herbrand Arthur Russell qui leur inspire une belle séquence tout acoustique qui suggère des fantômes de Derek Bailey dans un Palais des Glaces.  Tout ça n’empêche pas des saturations d’effets excessives qui traversent l’espace sonore comme des drones interstellaires ou des jeux délicats de cordes étirés et pointillistes. La contrebasse boisée et charnue d’Olie Brice s’en donne à cœur joie (avec un cœur gros comme çà). Parfois chaque guitariste électrique semble évoluer dans sa bulle sonique tout en laissant toujours assez d’espace pour que les autres guitaristes puissent aisément contraster et s’envoler dans une direction opposée ou du moins différente. Un étonnant kaléïdoscope de guitares free tous azimuts dans une connivence subtile où cohabitent des approches sonores très diversifiées. On entend pour la deuxième fois consécutive John Russell à la guitare électrique, très intéressant et tout à fait différent que son style acoustique. J’ai déjà entendu des tentatives de ce genre avec trois guitaristes amplifiés et « trafiqués » et c’était un peu ennuyeux. Ici, par contre, il y a de la substance et du contenu. Aucune outrance expressive, aucun accordage et extrapolation électronique n’est évitée pour faire de cet opus l’objet de toutes les curiosités. Les trois guitaristes sont tous crédités guitare électrique et acoustique. Plusieurs morceaux sont fort heureusement orientés acoustique, en tout six trios de deux guitares et la contrebasse, John Russell et Olie Brice jouant alternativement avec Ray Russell ou Henry Kayser. Le dernier morceau est un duo électrique réunissant JR et HK : bien malin qui distinguera un des guitaristes de l'autre.  Une rencontre intéressante, animée, un peu folle qui change des habitudes. Depuis quelques temps, le ton est donné : les guitares et assimilés se rassemblent : Emanem a réédité the Guitar Trio in Calgary 1977 avec Eugene Chadbourne - Randy Hutton - Duck Baker, Phil Durrant (mandoline) et Pascal Marzan (dix cordes) ont commis the Unit of Crystal (Roam Records) et Arch One, celui-là avec Martin Vishnick dont on trouve aussi un duo avec Phil Durrant (Ridinitori di Momenti / Confront recordings). Suite aux décisions de Mr Trump quant au relèvement subit des tarifs de la Poste US et à la pandémie, j’attends toujours mon exemplaire en compact. Mais l’album digital a suffi à me mettre l’eau à la bouche.
PS : Ray Russell a enregistré des albums remarquables fin des années 60, début 70 avec entre autres Harry Beckett, Ron Matthewson, etc... , Dragon Hill 1969 CBS, Rites and Rituals 1971 CBS, Live at I.C.A. 1971 RCA.

Avertissement 
Je reçois fréquemment de la part de labels et de musiciens bien intentionnés et intéressants d’un point de vue individuel des albums dont le groupe se compose d’une batterie, d’une contrebasse et d’un ou deux souffleurs, auxquels s’ajoute un piano ou une guitare.
Je rappelle ce qui est mentionné en permanence au sommet de toutes mes publications : « Consacré aux musiques improvisées (libre, radicale, totale, free-jazz), aux productions d'enregistrements indépendants, aux idées et idéaux qui s'inscrivent dans la pratique vivante de ces musiques à l'écart des idéologies ». Je n’ai pas voulu être plus précis pour ne pas paraître dogmatique, car il faut savoir prendre son plaisir là où il se trouve et reconnaître la valeur des musiques proposées indépendamment d’un agenda quelconque. Toutefois comme le centre de mon activité est l’improvisation libre radicale et la pluralité des possibilités esthétiques et des combinaisons instrumentales, etc… etc… si on m’envoie des musiques autour de cette formule sax – contrebasse – batterie plus piano ou guitare, ou avec une trompette au lieu du sax, il y a de fortes chances que ma chronique de ces albums passent après des formules  instrumentales non conventionnellement liées au "jazz proprement dit" et à cette formule instrumentale souffleurs - basse - batterie. Ce n’est pas que je n’aime pas le jazz, loin de là ! J’en ai énormément écouté qu’il soit swing, be-bop, cool, modal, tristanien, Monk, Mingus, Coltrane, Art Ensemble, Lester Young et Buck Clayton ou Ellington etc… Mais l’occurrence de cette formule instrumentale redondante et constituant le fonds de commerce de nombreux improvisateurs prolonge des relents de la hiérarchie accompagnateurs – solistes , le soliste étant le saxophoniste, hiérarchie que le mouvement de l’improvisation libre avait comme but d’éviter à tout prix. Dans cette formule, le jeu et les possibilités instrumentales et musicales sont prédestinées par le fait qu'une contrebasse sonne d'une certaine manière avec une percussion qui généralement occulte les fréquences les plus intéressantes d'un instrument à cordes. Un saxophoniste qui a le sens profond du rythme , n'a pas toujours besoin d'une batterie pour en exprimer les valeurs. Les musiciens dans ces conditions sont obligés la plupart du temps de jouer en forte ou fortissimo , ... etc... D’ailleurs vers le milieu des années septante, de nombreux musiciens afro-américains et US assimilés se sont focalisés sur des groupes (duos bien souvent) bien différents et attestés par des enregistrements exemplaires: duos de contrebasse (Dave Holland et Barre Phillips), trompette – percussion (Lester Bowie avec Phil Wilson ou Charles Bobo Shaw), trombone - saxophone (George Lewis – Anthony Braxton et Oliver Lake – Joseph Bowie), saxophone – guitare (Derek Bailey – Anthony Braxton et Eugene Chadbourne – Frank Lowe), piano - clarinette -contrebasse (Jimmy Giuffre Paul Bley Steve Swallow), percussion – saxophone (Max Roach – Anthony Braxton et Steve Lacy – Andrea Centazzo), violoncelle - saxophone (Abdul Wadud - Julius Hemphill), contrebasse - saxophone (Sam Rivers - David Holland et Steve Lacy - Kent Carter), piano - trombone (Roswell Rudd - Giorgio Gaslini), solos ( Lewis, Mangelsdorff, Braxton, Lacy, Rutherford, Billy Bang, Leo Smith, Marion Brown, Evan Parker, Hamiet Bluiett, Julius Hemphill, Leroy Jenkins, Andrew Cyrille etc..), sans même parler de l’impro libre, Company etc... Donc les projets avec des formules instrumentales « plus audacieuses » sont prioritaires par rapport à cette triade sax-basse-drums ou trompette piano basse batterie . D’autre part, je n’ai pas le temps de me consacrer au jazz même audacieux et à ce qui tourne autour (même si je suis admiratif du talent réel de n’importe quel artiste), car je n’ai pas plus de temps pour pouvoir écrire convenablement et valablement. Donc une Birgit Uhler en duo avec Franz Hautzinger, un Harald Kimmig en solo de violon ou le duo de mandoline - guitare à dix cordes microtonale de Phil Durrant et Pascal Marzan, les albums de Richard Scott, etc.. sont chroniqués en urgence. Car il y a urgence dans le combat pour la bio-diversité sonore au sein de la musique improvisée. Si je me suis fait l’écho d’un "free jazzman" comme le Brésilien Ivo Perelman, c’est parce qu’il persiste à développer, étendre et faire évoluer son duo exclusif avec le pianiste Matthew Shipp jusqu’à graver dix-huit cd’s et d'incarner l'improvisation libre issue du continuum afro-américain : pas de compo, de solistes, mais l'écoute mutuelle, le partage et l'invention. Plutôt que de se croiser avec un maximum de collègues pour se donner le sentiment d’ubiquité permanente en faisant de l’ombre à des artistes exigeants, passionnants et … plus sincères, voire … essentiels.  Donc, armez-vous de patience. Remarque : Sarah Gail Brand au trombone avec Paul Rogers à la contrebasse et Mark Sanders (Deep Trouble) aura beaucoup plus de chance d'être chroniquée, parce qu'il y a moins de trombonistes que de sax.. et qu'elle est très originale. O-R-I-G-I-N-A-L-E .... En outre, on entend trop peu Rogers, un contrebassiste superlatif. 

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