Prema Paul Dunmall Faith Brackenbury Olie Brice Tony Bianco FMR
Prema, une longue improvisation en quartet de 37 minutes. Le saxophoniste Britannique Paul Dunmall et le batteur U.S. Tony Bianco ont créé une longue histoire musicale en duo ou avec d’excellents musiciens comme John Edwards, Paul Rogers, Phil Gibbs…. Faut-il rappeler les superbes albums en duo dédiés à la musique de John Coltrane sur son versant le plus free publiés par SLAM (3 CD's :Hommage to Coltrane - Tribute to Coltrane - Thank You John Coltrane) ? La violoniste Faith Brackenbury a déjà été entendue en duo avec Tony Bianco dans Wayward Music, un album inspiré par la musique d’Hildegard von Bingen. Quoi de plus naturel pour Dunmall, qui aime à s’associer avec les amis de ses amis, de se retrouver pour une session réussie avec un de ses fidèles le contrebassiste Olie Brice ? Aussi, Dunmall, Brackenbury & Bianco ont enregistré Sentient Beings en quartet avec le contrebassiste John Poe pour le label belge OFF : https://stilll-off.bandcamp.com/album/sentient-beings , un album que je vais essayer de vous décrire par la suite. Mais j’ai sous la main ce superbe et énergique témoignage, Prema, et je m’empresse de vous en livrer le détail. Basse ronflante et lyrique, celle d’Olie Brice souvent entendu avec Dunmall et parfois avec Bianco (cfr Paul Dunmall Sunship Quartet, 50th Birthday John Coltrane Memorial Quartet/ Confront Recordings 2CD). La violoniste Faith Brackenbury brille ici par son originalité. Elle joue d’un violon amplifié dont elle fait tournoyer le timbre vocalisé dans les airs en des spirales virevoltantes, ondoyantes, dont on ressent indubitablement une éventuelle influence des violonistes de la musique « carnatique » d’Inde du Sud. La confrontation du violon avec le saxophone ténor de Paul Dunmall rend leur démarche originale : les deux musiciens partagent les mêmes élans. Les doubles/ triples détachés puissants du souffleur trouvent un écho dans les ellipses accélérées de Faith Brackenbury, ils dialoguent au plus près quand le besoin se fait sentir ou se lancent dans des solos extatiques sous la pression du formidable batteur qu’est Tony Bianco. Face aux innovateurs de la free – improvised music, Tony Bianco peut paraître aux oreilles de certains comme faisant partie de la vieille école. On songe à Rashied Ali, bien sûr. Mais entendons-nous bien ! Tony Bianco est un extraordinaire polyrythmicien au jeu profus dans lequel des strates de pulsations et de frappes démultipliées se croisent, déferlent, s’interpénètrent, se délient en se contractant ou se dilatant comme par magie. Sa démarche musicale est inspirée par une profonde spiritualité et son jeu obsessionnel le conduit aux bords de la transe. Vers la fin de ces superbes 37 minutes, il faut l’entendre marteler ses toms avec nuances en jonglant avec les frappes en 16ème ou 32ème de temps sans stresser son toucher tout en faisant chanter les peaux des tambours, les rebondissements des baguettes . Ses girations mouvantes inspirent autant l’expressivité du souffleur que de la violoniste et atteignent par moments des instants de grâce. La voix pénétrante et intensément « coltranienne » , sa sonorité extraordinaire qui peut revêtir autant de facettes qu’il y a de génies dans le sax ténor jazz, font de Paul Dunmall un géant de l’ère post-Coltrane et un artiste très original en ce qu’il maîtrise musicalement, instrumentalement, par les émotions évocations qu’il projette et l’extraordinaire technique de souffle et de sons qu’il transcende et sublime au-delà de l’imaginable. La présence dynamique de la violoniste Faith Brackenbury confère une dimension sensible et raffinée à la saga Dunmall – Bianco dont la pile d’enregistrements / CD’s hallucinants ne cesse de grimper outre-mesure. J’aurais pu me dire qu’avec autant d’albums parus, je me serais passé de celui-ci. Que nenni ! C’est une autre quadrature du cercle de l’infini de la musique des sphères et une belle surprise d’entendre une violoniste aussi originale dans cet univers polarisé par le souffle et la percussion.
Michel Doneda et Thierry Waziniak le chemin du jour intrication label Tri 07
https://waziniakthierry.bandcamp.com/album/le-chemin-du-jour
Duo saxophone soprano et percussions : Michel Doneda & Thierry Waziniak. Une excellente collaboration qui vaut d’être écoutée et partagée pour de multiples raisons. Michel Doneda est la cheville ouvrière de l’exploration du saxophone soprano dont il est devenu un maître absolu au niveau du contrôle du son et de l’expression la plus libre de toutes références musicologico-esthétiques en isme de toutes sortes. Il en étend les limites au bord de l’inouï et d’une nécessité vitale. Même s’il fait partie du paysage musical « alternatif », il ne reçoit sûrement pas la considération qui devrait revenir à son travail essentiel, alors que de nombreux saxophonistes de tous bords le vénèrent. Responsable du label Intrication, Thierry Waziniak est sans nul doute un des percussionnistes / batteurs français les plus adeptes et précis tant au point de vue techniques de frappe qu’au niveau de l’imagination, du timing et de la profusion sonore aussi savamment dosée qu’elle transpire de spontanéité. Sans doute, si on suit leurs enregistrements respectifs, on conviendra que Michel Doneda et Thierry Waziniak ont des centres d’intérêts musicaux différents. Michel est un inconditionnel de l’improvisation totale, de l’exploration radicale des sons et des techniques de souffle les plus pointues à la limite de la rupture instrumentale. Thierry a joué et enregistré dans un registre plus jazz (même si free). Par exemple : Hints of Monk un bel hommage à Thelonious Monk avec le guitariste Pascal Bréchet (intrication) ou avec le trio Alta et Gaël Mevel dans une dimension lyrique entre Giuffre et Lacy. Mais faisons fi des chapelles. Le chemin du jour est la musique de l’instant de deux personnalités musicales différentes qui se découvrent et apprennent à se connaître intimement et à partager l’indicible. Qu’ils soient différents enrichit leurs musiques réciproquement (exemplaire) plutôt que d’en émousser le tranchant et affadir leur première tentative de jouer. Le souffleur investigue les sonorités en outre-passant toutes les règles et limites de l’instrument d’une manière excessive empilant différentes techniques alternatives, harmoniques extrêmes, vocalisations, doigtés bizarres, spirales fricatives, bourdonnements, articulations frénétiques où il semble s’égarer comme dans une nature sauvage … Le batteur jongle avec les figures rythmiques et les frappes qu’il désaxe de leurs pulsations basiques pour les projeter dans un espace tridimensionnel avec un véritable raffinement tout en ajoutant frottements et vibrations expressives dans un flux relativement structuré et logique. On est ébloui par la qualité du contraste et de la confluence des deux voix en intense dialogue. Le percussionniste se fait menu, agile, tout en détails de timbres de peaux et métaux avec une infinie précaution, émettant de multiples rebonds et résonnances autour et au travers de l’ efflorescence organique faite d’air projeté des poumons jusqu’au pavillon conique du soprano fétiche vers le vide. Stridences, parasites, grognements, sifflements, contorsions fantomatiques. Déclinaisons de signaux, de gestes, matières en fusion, lignes, points, courbes, spirales, aplats et grumeaux de matières, humus, feuillages froissés, minéraux et gaz agglomérés, nature ensauvagée où se perdent les sentiers de la raison dans l’immédiat gestuel des corps en éveil. Un arpenteur de l’inconnu rencontre le désir explosé. Assurément, une musique improvisée qui éclaire merveilleusement la banalité des jours sombres.
PS : Thierry Waziniak et son label Intrication ont publié deux CD's consacrés à l'improvisation "sans concession" dans lesquels il joue vraiment à son avantage : White Eyes avec la vocaliste Isabelle Duthoit, Daniel Lifermann et la calligraphe Yukako Matsui. Et Don't Worry Be Happy du quartet DWBH toujours avec Duthoit et Waziniak et la collaboration du trompettiste autrichien Franz Hauzinger et le guitariste Pascal Bréchet. Avec le tout récent Chemin du jour avec Doneda, ces deux White Eyes et DWBH, Hints of Monk du Duo Libertaire et Overlapping Layers du guitariste Phil Gibbs, du contrebassiste Dominic Lash et la voix de J-M Van Schouwburg, Intrication s'affirme comme un label original, avec prise de risques et un amour dans la production : pochette, oeuvre d'art graphique, textes poétiques, réflexions. À suivre absolument !!
Ground Zero for the Hunt Bruno Parrinha Joāo Madeira Bruno Pedroso 4DA Records
https://joaomadeira.bandcamp.com/album/p-u-m-a-ground-zero-of-the-hunt-ep
Trio “Classique” saxophone – contrebasse – batterie version free. Le saxophoniste ténor Bruno Parrinha et le contrebassiste Joāo Madeira sont très actifs dans la mouvance « Creative Sources autres enregistrant fréquemment en compagnie d’Ernesto Rodrigues, Guilherme Rodrigues, Carlos Santos et plusieurs autres dans une démarche d’improvisation radicale fascinée par le souci du détail et la recherche sonore ? Mais ces deux musiciens ont plusieurs cordes à leur arc. Voici un excellent trio « free jazz » complètement improvisé entraîné avec énergie par le drumming free intrépide de Bruno Pedroso, universellement reconnu à Lisbonne pour son enseignement de la batterie. La paire « rythmique » Pedroso – Madeira fonctionne à merveille, que ce soit dans le drive puissant polyrythmique de 1/ In da Blindspot sur lequel surfe le souffle charnel et savoureux de Bruno Parrinha (16 :12), lequel transite du suave à l’insistance énergétique, jusqu’aux staccatos en spirales ou morsures endiablées. Aussi une magnifique intervention sombre expressive à l’archet secondée par le jeu free artistement nuancé du batteur. Ces trois-là créent un momentum intense avec de la suite dans les idées construisant systématiquement et avec soin des girations à l’emporte-pièce. Une agréable mise en bouche qui annonce l’audacieuse course poursuite dérive de 2/ The Lure Blues (9 :43). Un véritable morceau d’anthologie de contrebasse free en magnifique lâcher prise, l’archet rebondissant sur les cordes et rejoint ensuite par les secousses atypiques des ustensiles du batteur. S’ensuit une narration onirique du saxophoniste ancrée dans les pulsations décalées du tandem Pedroso – Madeira qui dessinent petit à petit un enchaînement de figures rythmiques aussi élastiques que coordonnées et du plus bel effet. Le final en 3/ Trailing the track (8 :14) est le cheval de bataille trépidant et fouaillant du batteur, une démonstration décoiffante et allumée de son talent de rythmicien d’envergure qui passe par-dessus bords toutes les joliesses du drumming propre sur soi pour s’encanailler dans la free music frénétique, délurée et bruissante avec son délirant acolyte contrebassiste. Les figures rythmiques s’enchaînent avec une expressivité et une spontanéité rare et une maîtrise décomplexée. Joāo Madeira fait entièrement corps avec son acolyte conjuguant audaces dératées, zig-zag agressifs et groove relax aussi basique que complexe au niveau de l’élaboration. Son coup d’archet peut aussi bien se révéler sadique (Trailing the Track). Un excellent point pour le lyrisme fervent ou parfois rageur de Bruno Parrinha qui se déchaîne au milieu de Trailing the Track. Ces trois – là jouent du mieux qu’ils peuvent et s’encanaillent à ravir. Authentique Free – Music !!
Before the Wedding John Russell & Jean-Michel Van Schouwburg Empty Birdcage Records EBR - 013
https://emptybirdcagerecords.bandcamp.com/album/before-the-wedding
Bien que la santé de John Russell était déjà dans une mauvaise passe en 2017 – 2018, je me suis risqué à mettre au point une tournée en duo autour des 10, 11 et 12 avril 2018 malgré son état de fatigue et d’anxiété. On aurait aimé jouer à Vienne, mais mon interlocuteur qui n’avait aucune idée qui était John Russell, ni de son état de santé, tenait absolument à « jouer avec nous ». Vu la succession de dates et des étapes (Vienne, Budapest et Ljubljana) et les efforts presque surhumains de mon ami, je ne voulais prendre aucun risque et lui causer de désappointement. Son état de souffrance physique était irrémédiable, mais John avait une volonté de fer. Bref, John suggéra qu’on joue avec le remarquable violoncelliste Albert Markos à Budapest en compagnie de mes deux camarades Zsolt Sörès (alto) et Oli Mayne (vibraphone), John Russell (guitare acoustique) et moi-même, vocaliste. Deux clubs, la cave hétéroclite du Kèk Lò et Lumen, un lieu dédié à l’avant-garde et au free. Duos, trios, quartettes face à un public étoffé. Fort heureusement, pour John qui avait un mal fou à se déplacer, nous étions logés chez un ami à proximité des deux lieux. Heureusement, le cinéaste Peter Strickland nous avait rejoint depuis Eger, à 140 km de là, afin d’assister au concert. Peter a apporté de quoi manger et s’est proposé de porter l’étui et la guitare de John tant cela lui pesait. Mon ami pouvait à peine marcher une quinzaine de mètres avant de devoir s’arrêter une minute ou deux pour reprendre sa respiration tant il se sentait oppressé. Mais une fois en scène face auditeurs enthousiastes et aux amis dont notre hôte, l’artiste Sàndor Györffy, notre regretté Tamàs et Pal Tóth, John a joué avec toute son énergie et sa bonhommie en se pliant à l’esprit du collectif. Zsolt, Oli et moi avons fait de nombreux concerts ensemble en Hongrie, à Bruxelles, Londres et Brighton, sous le pseudo d’I Belong to the Band. John était entièrement enchanté de cette compagnie et des égards de tous. John Russell fonctionne principalement à l’amitié, il y avait tellement de ferveur, de profonde amabilité chez cet homme meurtri par la vie et une santé chancelante qu’il manifestait une amitié inconditionnelle à celui ou celle qui avait le tact et la sensibilité de parler à son être. Durant presque 50 ans, John a organisé un concert par mois en se mettant au service de sa communauté d’improvisateurs, musiciens de toute obédience, accordant pratiquement la même importance à chacun d’entre nous, ses amis. Il se savait condamné, et en conséquence, il essayait de limiter au plus sa consommation de café, de cigarettes et de boissons alcoolisées. Chaque matin, se réveiller et se lever lui était comme une torture. Avec une respiration difficile, son sommeil était assez bruyant au point qu’on pouvait craindre pour lui. Bourré de médicaments, il lui fallait au moins une heure pour retrouver ses esprits, quitter cet espèce de brouillard mental, rassembler ses objets, lunettes, mobile, bouteille d’eau, portefeuille, passeport, billet d'avion, mouchoir, flyers, boîtier conteneur des nombreuses pilules, monnaie etc... La veille du départ pour Ljubljana, il était angoissé et a demandé qu’on se lève au moins 2h30 avant le départ du train à Deli Palyaudar, la gare du sud incluant le trajet en taxi. Le trajet vers Ljubljana a duré plus de huit heures en longeant le lac Balaton. Fort heureusement, Laszlo et Natasha, très compréhensifs, nous attendaient à la gare avec un taxi et une chambre d’hôtel pour John. Sur scène, John a donné le meilleur de lui-même en concentrant ses efforts sur 28 minutes, rien de plus, au Club Gromka. Il n’aurait pas été décent de jouer plus longtemps. Il était fort fatigué. Iztok Zupan nous pris en photo et enregistra cet unique concert en duo, achèvement de notre relation au fil des années depuis qu’il m’invita pour mon premier concert (set) solo en juin 2001 au Red Rose dont un extrait figure dans la Soundtrack du film de Peter, Berberian Sound Studio. Très tôt lendemain matin, John fut installé dans un bus pour l'aéroport Treviso/Venise où il devait s'envoler pour l'Angleterre où l'attendait la célébration du mariage de son cousin dans le Kent. Before The Wedding. John Russell, issu d’un milieu villageois et agricole, était d’une grande modestie. Il détenait en lui l’art de s’ouvrir à la créativité d’autres artistes parmi les plus inventifs et d’intégrer en lui-même l’enseignement qu’il pouvait en tirer. Ces artistes étaient avant tout de vrais amis. Il avait suivi des cours avec Derek Bailey pour améliorer la technique de la guitare, les accords et les doigtés et la main droite, purement technique donc. Indépendamment et à l’insu l’un de l’autre, Derek et John se sont mis à développer un travail spécifique à la guitare acoustique « archtop », modèle guitare jazz de l’époque swing avec plusieurs similitudes. John Stevens pour l’aspect pratique de l’improvisation libre collective (l’atomisation interactive du jeu). Günter Christmann : formes, sens de l’épure, pointillisme, silence, fantaisie ludique. Mais aussi Paul Lovens, Roger Turner, Phil Minton, Phil Wachsmann, Radu Mafatti Terry Day, Maarten Altena, Evan Parker, Maggie Nicols, Paul Rutherford,… puis le trio magique avec Durrant et Butcher. Il avait des centaines d'amis à qui il accordait une égale importance et offrait des cadeaux imprévisibles .John Russell n’était peut-être pas au départ un "génie", mais il est l’exemple parfait du fait avéré que la pratique de l’improvisation libre ouvre le cœur, le talent et l’imagination généreuse au point de transformer un cul terreux ou un commis d’échoppe en artiste de première grandeur au charisme irrésistible. Ce musicien original avait une autre corde à son arc : il était un légendaire découvreur de talents. Salut mon ami, nous ne t’oublierons jamais.
Twister Tribute to Tristan Honsinger Tristan Honsinger Jon Rose & Joe Williamson digital 1997 Berlin.
https://thejonrosearchive.bandcamp.com/album/twister-tristan-honsinger-tribute
C'est à tomber par terre. Deux cordistes à l'expressivité et la projection du son maximale, intenses, phénoménaux et qui ont eu la bonne idée de joindre un super contrebassiste, parfait pour l'occasion. Jon Rose, violoniste et artiste total de l'univers extensible et étendu du violon sous toutes ses formes rend ici hommage à un des improvisateurs compositeurs les plus doués et violoncelliste magique (le préféré de Cecil Taylor et de Derek Bailey), Tristan Honsinger (R.I.P.). Entre ces deux fortes personnalités, le contrebassiste Joe Williamson joue une partition imaginée parfaite et totalement intégrée. Il faut plonger sur cet album digital. La musique a une saveur inimitable, enjouée, construite et fantastiquement expressive. Les instruments à cordes frottées ne se combinent et ne se font entendre jamais mieux dans leur essence la plus profonde que livrés à eux-mêmes. En voici une preuve jouïssive, délirante et merveilleuse : TWISTER. Je m'en tiens là ! Que voulez - vous qu'on vous serve là de plus ?
Consacré aux musiques improvisées (libre, radicale,totale, free-jazz), aux productions d'enregistrements indépendants, aux idées et idéaux qui s'inscrivent dans la pratique vivante de ces musiques à l'écart des idéologies. Nouveautés et parutions datées pour souligner qu'il s'agit pour beaucoup du travail d'une vie. Orynx est le 1er album de voix solo de J-M Van Schouwburg (1996 - 2005). https://orynx.bandcamp.com
15 mars 2025
Paul Dunmall Faith Brackenbury Olie Brice Tony Bianco/ Michel Doneda et Thierry Waziniak/John Russell & Jean-Michel Van Schouwburg/ Tristan Honsinger Jon Rose & Joe Williamson
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Bonne lecture Good read ! don't hesitate to post commentaries and suggestions or interesting news to this......